

(Photo non libre de droit)
Je vous ferai découvrir et partager au fil de ces pages,
mon quotidien d'assistante maternelle à Pompignac.
Je partagerai nos jeux, nos idées, nos envies,
nos humeurs mais aussi nos activités
, nos lectures, nos promenades, et bien d'autres choses encore ...
Si vous souhaitez me connaître davantage,
découvrez
la rubrique "Je me présente ".
N'hésitez pas à me faire part
de vos idées, de vos remarques !
Et surtout, n'oubliez pas d'écrire
un petit commentaire pour faire vivre ce blog.
N'hésitez pas à visiter le blog de l'association dont je suis la Présidente ASSOCIATION FINGER MUPPETS
Loisirs créatifs et manuels (couture, tricot, crochet,...)
associationfingermuppets.centerblog.net
Bonjour à tous mes lecteurs, visiteurs, parents ou simples curieux du blog,
Je vous livre quelques nouvelles de la MAM et des loupiots.
J'accueille actuellement Aaron (35 mois), Gaspard (14 mois), Louise(33 mois) et Hugo (15 mois).
J'ai le plaisir d'accueillir Olivia (3 mois et 4 jours) en adaptation depuis ce matin. Pour rappel, c'est la soeur d'Anatole qui est rentré à l'école en septembre dernier.
Paula accueille, Kiéran, Simon, Manon, Léonie et Jade (6 mois) qui est la soeur de Manon.
Nous avons pris nos marques depuis plus de 3 mois. C'est un plaisir de travailler à deux avec nos petits.
Nous avons pris nos petites habitudes ainsi que les petits. L'arrivée de nouveaux bébés est une nouveauté à la Mam et la notion de "référente" va prendre tout son sens.
Je n'oublie pas de vous dire combien les parents sont satisfaits de la création de la MAM.
A très bientôt !
Je vous souhaite une Belle et Heureuse Année 2018 composée d'une Bonne Santé, d'Amour, d'Amitié, de Joie, de Folie, d'Agréables Surprises, de Challenges, de Réussite dans vos projets et de toutes les Bonnes Choses qui peuvent vous apporter du Bien-être et satisfaction à vous comme à votre famille.
3E FORUM DES ASSISTANT.E.S MATERNEL.LE.S DE GIRONDE
À l'initiative du Département, de la CAF et de la MSA, avec le soutien des organismes de formation et de la branche professionnelle des assistants maternels du particulier employeur, va se tenir samedi 18 novembre 2017, le troisième forum des assistant.e.s maternel.le.s de Gironde.
Sont cordialement invités les assistant.e.s maternel.le.s et les parents employeurs.
Seront proposés :
- une conférence animée par Maria Esposito : L'accueil d'un enfant et sa famille, une histoire de rencontre.
- des témoignages d'assistant.e.s maternel.le.s et de parents sur le métier dans ses différents modes d'exercice.
Les participants pourront également aller à la rencontre des institutions et des organismes de formation qui tiendront des stands.
Le nombre de places étant limité, les personnes intéressées doivent impérativement s'inscrire.
INSCRIPTIONS
INFOS PRATIQUES
3e Forum des Assistants Maternels de Gironde
Samedi 18 novembre 2017, de 9h à 16h
Entrée gratuite
Département de la Gironde
Immeuble Gironde
1 Esplanade Charles de Gaulle
33000 Bordeaux - Mériadeck
Je suis ravie et très heureuse de vous annoncer la naissance d'Olivia, la petite soeur d'Anatole que nous accueillerons à la MAM dès le mois de Février 2018.
Toutes nos félicitations aux parents mais aussi au grand frère et des gros bisous à Olivia.
Hé oui, enfin !
C'est le grand jour de l'ouverture de la Maison d'assistantes maternelles "Grandir à petits pas" au 9 avenue de la Plaine à Pompignac.
Avec Paula, nous avons fait le choix d'ouvrir une MAM dans une partie de mon domicile.
J'accueille toujours Aaron, Gaspard, Hugo et Louise et Paula accueille Léonie, Simon, Manon et Kiéran.
Les assistantes maternelles prennent leurs marques pendant que les enfants sont contents d'être ensemble toute la journée.
Bientôt les photos !
Nous remercions Marjolaine de la MAM l'Arbre à ballons à Cenon pour la création sur mesure de notre logo. Qu'en pensez-vous ?
Publié le 19/10/2017 à 14:12 par assmatdidy33
Tags : jeux
Voici un medley des nouveaux jeux pour les loupiots et nos sorties.
Les ateliers sont limités à 70 places maximum : entrée uniquement avec le badge spécifique atelier 1 seule personne par structure.
SOUTENIR LES MANIPULATIONS DU BÉBÉ DE 0 À 18 MOIS : LA BOÎTE D’EXPLORATION
Une seule et même boîte d’exploration pour permettre à l’enfant de découvrir sa motricité fine de 0 à 18 mois? Chiche! Dans cet atelier nous allons revoir le développement des manipulations au cours des 5 périodes du développement psychomoteur. Ainsi nous découvrirons ensemble les objets de la boîte, des incontournables de base nécessaires à ce bon développement et qu’il est aisé de dénicher soi-même. Nous verrons quels sont les
jeux que l’enfant peut découvrir en transformant l’utilisation des objets aux différentes étapes du développement.
Morgane LE PEINTRE
Psychomotricienne
JEU, DÉVELOPPEMENT ET NEUROSCIENCES
Le jeu est une affaire sérieuse ! Cela tombe bien : bébés et jeunes
enfants sont bien souvent en demande en la matière et y trouvent écho auprès de leurs parents ou des professionnels les accueillant. Mais en quoi jouer peut-il leur apporter quelque chose ? Cette activité que l’on peut juger comme une perte de temps s’avère en réalité fondamentale : des recherches récentes quant au développement cérébral, cognitif, émotionnel, moteur, social qui y est lié ne font que le démontrer. Plongée dans le jeu des tout-petits, temps ludique aux bénéfices multiples et garantis à 100% !
Anne-Sophie ROCHEGUDE
Docteur en Philosophie, Rédactrice en chef adjointe de Sciences Psy. Auteure du livre : Les petits chercheurs en herbe
ATTACHEMENT MULTIPLE ET PROFESSIONNEL(LE)S
Dans certains milieux, l’attachement à d’autres partenaires que la mère est considéré comme secondaire, voire non souhaitable…. Mais alors, quelle attitude peut-on et doit-on attendre des professionnelles en matière de relation à l’enfant ? Est-il effectivement souhaitable que le bébé s’attache à elles ? À partir du monde où l’on accepte l’idée d’attachement au professionnel, il est important d’en considérer les différents aspects : bénéfices apportés, positionnement du professionnel vis-à-vis du tout-petit (lui faut-il faire le premier pas ?), ajustement à faire selon les comportements de ce dernier, risque de compétition vis-à-vis de l’attachement parental, etc.
Blaise PIERREHUMBERT
Psychologue, Chercheur au Service Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de l’adolescent.
INVITATION GRATUITE SUR INSCRIPTION
POUR L’OBTENTION DE VOTRE BADGE, IL SUFFIT DE :
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Le nombre de places étant limité, un maximum de 3 inscriptions par structure est autorisé.
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Il mord souvent les autres
Les morsures entre enfants, sujet n°1 des réunions d’équipes, sont particulièrement récurrentes dans le milieu collectif entre 6 mois et 2 ans. Pour autant, elles laissent toujours les adultes démunis, professionnels comme parents. Comment accompagner ces enfants qualifiés (trop souvent) de « mordeurs » par les équipes ?Pourquoi un enfant mord ?
Ce n’est pas de la violence
Ni la morsure, ni les griffures, ni les coups ne sont des actes de violence, ni de méchanceté. Un jeune enfant n’a pas l’intention ni la compréhension de faire mal à l’autre ! Ces manifestations peuvent avoir différentes origines. Ces conduites peuvent être la manifestation d’une pulsion, d’une excitation positive comme négative. Cela peut être une manière pour l’enfant de se décharger d’une frustration, mais aussi de communiquer avec un autre enfant.
Il découvre le monde par la bouche
Si la morsure est aussi récurrente, c’est en partie parce que la bouche est pour l’enfant un organe de découverte du monde qui l’entoure, un peu comme une troisième main.
Il ne peut contrôler ses pulsions
Il ne faut pas oublier qu’un jeune enfant n’est pas encore en capacité d’inhiber ses pulsions, ni ses émotions, et encore moins de les raisonner. Certaines parties de son cerveau ne sont pas assez matures pour cela, notamment la partie frontale. A ce titre, sachez qu’un cerveau n’est pas pleinement mature avant l’âge de… 25 ans !
C’est son moyen d’expression
Plus la parole va se développer, moins l’enfant aura besoin de mordre pour s’exprimer ou entrer en communication. Cela dit, en cas de grande frustration, l’enfant s’exprime avec l’outil qu’il maîtrise le plus : son corps ! En effet, bien souvent quand il est empreint à une émotion forte, il sollicite spontanément sa main, sa bouche ou son pied, et non de la parole comme on pourrait l’espérer.
Il a besoin d’attention
Il faut savoir que de nombreux comportements « inadaptés » du jeune enfant en section, comme à la maison, sont le résultat d’un manque d’attention ou de contenance de la part de l’adulte. C’est en partie pour cette raison qu’un enfant se comporte souvent différemment quand un adulte lui accorde toute son attention, à l’occasion d’une observation soutenue et individualisée.
Une phase temporaire
Cette phase de « morsures » est temporaire. Elle peut durer quelques jours comme quelques mois. Celle-ci dépend de nombreux facteurs, dont le développement de l’enfant, sa vie à la maison mais aussi et surtout, de votre propre manière d’accompagner l’enfant et le groupe durant la journée. La collectivité peut être une source de stress importante pour les très jeunes enfants, d’autant plus s’ils sont nombreux à se déplacer dans un même espace et si les professionnels sont eux-mêmes stressés.
Comment réagir ?
Sur le plan individuel
Consolez l’enfant qui a été mordu. Prodiguez les soins habituels à l’enfant qui a été mordu, frappé ou griffé tout mettant des mots sur ses émotions : « Tu pleures car tu as sans doute mal et peut-être même as-tu été surpris(e). C’est normal, tout est arrivé si vite. Je vais maintenant m’occuper de la petite marque sur ton bras ».
Puis, prenez le temps d’accompagner l’enfant qui a mordu. Inutile de le gronder, de l’isoler ou de le forcer à dire pardon. D’autant plus que l’enfant n’est pas encore intellectuellement en mesure de comprendre qu’il a fait mal à l’autre (il ne le sera pas avant 4 ans environ, âge auquel il parvient à se décentrer). Rappelez-lui la règle d’or de la vie en collectivité : « tu n’as pas le droit de faire du mal à l’autre tout comme personne n’a le droit de te faire du mal ». Pourquoi ne pas lui montrer les larmes perler sur le visage de l’enfant, ne serait-ce que pour le sensibiliser à l’émotion qui a été induite par cette morsure.
Attention à bien conserver une posture ferme mais bienveillante quand l’enfant transgresse. Elever la voix ou être nerveuse et agressive ne peut que cultiver la frustration et la tension de l’enfant. Alors que l’enfant a justement besoin d’être apaisé. Si vous sentez la moutarde vous monter au nez, passez le relais ! Rappelez-vous que la douceur reste le meilleur antidote de la frustration.
Gardez en tête que son comportement reste une réaction à un besoin. Votre objectif numéro 1 va donc être de traiter la cause de cette manifestation d’agressivité (c’est-à-dire de répondre aux besoins de l’enfant) plutôt que la conséquence. Dès que le comportement se présente, prenez le temps de vous poser cette question : « que se passe-t-il ? De quoi l’enfant a-t-il besoin ? »
Anticipez ! Bien souvent, les enfants nous adressent des signes précurseurs d’inconfort ou de nervosité avant de se mettre à mordre ou à taper un autre enfant. Soyons donc vigilants. Lorsque vous sentez que l’enfant devient trop excité, trop tendu, trop agité, n’hésitez pas à lui proposer une nouvelle stimulation pour capter son attention et/ ou lui proposer un câlin réconfortant (à condition que vous soyez vous-même détendu !).
Proposer régulièrement à l’enfant de le prendre dans vos bras. Le contact physique bienveillant avec l’adulte permet de l’apaiser, par la sécrétion naturelle et spontanée de l’ocytocine, l’hormone de l’attachement. Cet anti-stress naturel va favoriser un sentiment de bien-être chez l’enfant.
Lui accorder une attention visuelle positive et souriante (contenance visuelle). Un rapport chaleureux et individuel avec l’adulte permet de ressourcer l’enfant.
N’hésitez pas à lui confier des petites missions quand vous le sentez trop nerveux : celles-ci vont capter son attention, cultiver une estime positive de lui-même, d’autant plus si vous l’encouragez et le félicitez à la fin !
Attention de ne pas stigmatiser l’enfant ! Cultiver un nouveau regard sur l’enfant peut avoir tendance à engendrer, de sa part, un nouveau comportement. C’est sans doute en partie pour cette raison qu’au lendemain des réunions d’équipe, il arrive que l’enfant change spontanément de comportement !
Réaliser une observation fine de l’enfant dans différents contextes (en repas, en jeu libre, en activité dirigée, à l’accueil, en sieste…) vous permettra d’adopter un regard nuancé et objectif sur cet enfant.
Privilégiez le « Stop ! » plutôt que le « Non! ». Tous deux ne provoquent pas la même réaction chez l’adulte, et chez l’enfant. Le « Stop » vient stopper un comportement tandis que le «Non» vient instaurer un rapport de force, et ainsi une dynamique plus agressive.
Sur le plan collectif
Séparer les enfants reste la règle d’or de la collectivité. Plus le nombre d’enfants dans un même espace est important, plus le risque de morsures et d’autres manifestations d’agressivité s’accroît. Dès que possible, sélectionnez un petit groupe d’enfants et invitez-les à explorer la salle de motricité ou une activité, en dehors de la section.
Jouez au détective et prenez bien le temps d’analyser le contexte précis, quand un enfant mord, tape, griffe : combien y a-t-il d’enfants dans la pièce ? Combien d’adultes ? Les adultes sont-ils posés au sol, debout ou en mouvement ? Sont-ils réunis dans un même coin ou répartis dans la section ? Un point important : l’ambiance est-elle rassurante ou au contraire source de stress ? En fonction de vos observations, repensez l’environnement. L’environnement influence considérablement les comportements des enfants.
Par
Héloïse Junier, psychologue